Toutes les entreprises peuvent être confrontées à une crise, quelle que soit sa taille ou son activité. La crise est une situation d’urgence causée par un événement interne ou externe, pouvant avoir de lourds effets. Quelles attitudes adopter pour s’y préparer et y faire face ?
Une crise est une situation d’urgence qui survient brutalement, et chamboule toute l’organisation habituelle d’une entreprise, en menaçant son succès et sa santé. Elle peut être provoquée par un événement interne ou externe. Il peut s’agir d’un événement inattendu ou d’une situation qui se dégrade au fil du temps. Les répercussions sont humaines, financières, ou affectent l’image et la réputation d’une société.
Quelle que soit sa taille ou son activité, une entreprise peut être confrontée à différents types de crise :
Comment en identifier la dangerosité ? Il est difficile de déterminer la première phase d’une crise (et sa gravité), surtout si celle-ci n’est pas directement liée à un événement interne. Les répercussions financières ne sont pas immédiates. Néanmoins, il est conseillé voire indispensable de bien s’y préparer, afin de ne pas être pris au dépourvu et d’en limiter les impacts.
Tout d’abord, la gestion de crise commence dès son anticipation, pour ne pas tomber de haut et être pris au dépourvu. Cela passe par l’imagination de scénarios plus ou moins graves, et susceptibles de se réaliser, afin de mettre en place les réponses adaptées. Pour élaborer ces scénarios, l’entreprise doit s’appuyer sur l’actualité et le contexte actuel, tout en l’adaptant à la réalité de son environnement.
Un plan de gestion de crise est un document sous format numérique ou papier regroupant les informations suivantes : les moyens logistiques et l’équipe titulaire de la gestion de crise. L’assemblage du facteur humain et matériel est appelé cellule de crise. Les processus décrits doivent être simples et clairs afin d’être mis facilement en action. Également, les managers peuvent, pour entraîner les équipes dédiées, imaginer des simulations de crise.
En période de crise, tout semble flou et incertain. L’entreprise doit ainsi se recentrer sur ses valeurs morales, sociétales ou environnementales : le partage, l’innovation, l’excellence, la positivité ou l’humour par exemple. Celles-ci permettent de ne pas se détourner de l’esprit de l’entreprise (qui fait son succès), afin d’avancer, en gardant un cap, malgré les difficultés.
En outre, la communication est une composante essentielle de la gestion de crise. En interne, communiquer sincèrement avec les collaborateurs renforce la cohésion, la confiance, le sentiment d’appartenance. L’entreprise, lorsqu’elle communique, doit délivrer les informations essentielles afin d’éviter les non-dits et tabous, mais aussi reconnaître ses erreurs. Une crise est une situation inédite, inconnue, et cela provoque inévitablement de la peur. Les collaborateurs se questionnent sur leur avenir professionnel et doivent trouver, auprès de leur manager des réponses claires et bienveillantes.
Par ailleurs, en cas de crise, faire appel à un professionnel externe à l’entreprise est capital. Les managers de transition sont tout à fait apte à accompagner une société pour faire face à des situations complexes. Sans connaître le passé de l’entreprise, ils peuvent mettre à profit leur expertise de façon neutre, autonome et aguerrie. Les managers de transition prennent les rênes et se placent en leader. Ils posent un diagnostic et mettent en place des solutions rapides et concrètes.
Enfin, lorsqu’un établissement est confronté à un événement traumatique, il peut y avoir des répercussions sur la santé psychique des collaborateurs. Les accidents de travails majeurs ou le décès d’un salarié sont les deux types de situations traumatisantes auxquelles une société peut faire face. Il est nécessaire que l’employeur réagisse rapidement avec la mise en place d’un dispositif de soutien psychologique. Une situation tragique de ce type redéfinit forcément l’environnement de travail. Il est rare d’exprimer ses émotions dans le cadre professionnel. Or, en cas de traumatismes, les managers doivent laisser toute la place nécessaire à l’expression des sentiments de douleur ou de colère que peuvent ressentir les salariés. Quand survient le décès d’un collègue, le processus de deuil est le même que pour la mort d’un proche.
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