En 2022, l’intelligence émotionnelle sera l’une des dix compétences managériales les plus importantes, selon le Forum économique mondial. Cette aptitude qui permet d’avoir le contrôle de ses propres émotions, ainsi que celles d’autrui, sera donc un levier de réussite dans le milieu professionnel.
Les psychologues Salovey & Mayer donnent une première définition de l’intelligence émotionnelle dans une publication de 1997 : « l’habileté à percevoir et à exprimer les émotions, à les intégrer pour faciliter la pensée, à comprendre et à raisonner avec les émotions, ainsi qu’à réguler les émotions chez soi et chez les autres ». Cette définition peut sembler surprenante. En effet, il est rare d’associer l’intelligence et sa rationalité avec les émotions, le plus souvent difficilement contrôlables.
Le journaliste scientifique Daniel Goleman, docteur en psychologie clinique et développement personnel, et journaliste au New York Times a popularisé l’intelligence émotionnelle. Selon lui, il s’agit d’un modèle qui développe quatre concepts précis :
Parfois, au travail, nous sommes submergés par différentes émotions. Celles-ci diminuent la qualité de notre investissement. Les émotions ont en effet une forte influence sur notre vie. Il est donc indispensable de comprendre ce que l’on vit pour gérer au mieux les différentes situations auxquelles nous sommes confrontées. Nous devons donc connaître nos déclencheurs psychologiques afin de développer notre intelligence émotionnelle.
Selon le Forum économique mondial (The Future of Jobs Report 2018), l’intelligence émotionnelle sera en 2022, l’une des dix compétences managériales les plus importantes. Par le passé, la solidité financière et le contrôle de la qualité assuraient à une entreprise sa pérennité. Désormais, avec l’évolution de notre monde, un management collaboratif et agile est requis. Mais comment mettre en place une culture d’entreprise où l’intelligence émotionnelle prévaut ?
Quel est le lien entre un leader et l’intelligence émotionnelle ? Afin de favoriser la motivation d’une équipe, il faut inspirer confiance et avoir une influence positive. La réussite d’un manager est souvent liée à sa capacité à communiquer efficacement et à gérer ses émotions. La positivité est de rigueur ! De plus, un leader assume pleinement ses décisions. Les bonnes comme les mauvaises d’ailleurs, qui lui permettront d’améliorer ses compétences. Enfin, l’empathie est une composante essentielle de l’intelligence émotionnelle. Il ne s’agit pas simplement d’essayer de comprendre ce que l’autre ressent, mais de se mettre réellement à sa place. Pourquoi ne pas échanger avec un collaborateur pour savoir comment il se sent face à ses objectifs ?
Une bonne intelligence émotionnelle permet d’anticiper les situations difficiles avant qu’elles ne dégénèrent. Prévenir, c’est limiter le stress.
Les émotions sont de précieuses informations. L’intelligence émotionnelle permet de différencier une bonne ou une mauvaise réaction face à un contexte particulier. Les personnes émotionnellement intelligentes ne se précipitent pas. Elles savent peser le pour et le contre avant de prendre une décision.
Être rancunier, c’est penser à un événement qui nous a blessé dans le passé et ressentir de la colère et du stress. Les émotions négatives ressassées n’aident pas à aller de l’avant.
Cela va de soi, il y a toujours des petits moments où les émotions prennent le dessus. Néanmoins, l’intelligence émotionnelle est caractérisée par une aptitude à gérer les sentiments, et savoir trouver un équilibre au quotidien.
Être motivé, c’est avancer vers ses objectifs, avec détermination : voir loin, et avancer quelles que soient les circonstances.
Enfin, être doté d’une bonne intelligence émotionnelle, c’est avoir la capacité de s’affirmer, en évitant d’être touché par les émotions excessives des autres. Cela permet de gérer les conflits avec brio, tout en restant détaché de la situation.
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