Les soft skills ce sont les compétences comportementales, par opposition aux hard skills, les compétences techniques. Ces qualités humaines sont déterminantes pour répondre aux enjeux du monde du travail de demain. Découvrez pourquoi et comment les développer au sein de votre organisation.
Les softs skills (ou le savoir-être) sont des compétences comportementales, humaines, relationnelles et émotionnelles, tout en étant transversales. Il s’agit de qualités et de valeurs propres à chaque individu. Les soft skills se différencient ainsi des hard skills, qui sont des capacités techniques apprises et exigées pour l’exercice d’un métier.
Le développement de nos soft skills est influencé tout au long de notre vie par notre éducation, notre expérience de vie, nos interactions sociales ou nos influences culturelles. Le savoir-être se distingue donc de notre personnalité, car cette dernière est innée et immuable. Les soft skills peuvent, de ce fait, se travailler.
Qu’entend-on véritablement par soft skills ? Trois différents types de soft-skills existent : les compétences personnelles, interpersonnelles et professionnelles.
Il s’agit des caractéristiques personnelles d’un individu pouvant être utilisées pour améliorer la qualité de son travail et de sa productivité. Celles-ci incluent par exemple la gestion du temps, la motivation, l’adaptabilité, la créativité, la persévérance, la curiosité, la confiance en soi, la prise de décision, l’optimisme…
Ce type d’aptitudes permet à un individu de communiquer, collaborer et travailler avec les autres de manière efficace. Celles-ci comprennent la communication, l’écoute active, la négociation, la résolution de conflits, la collaboration, l’empathie, la tolérance, l’intelligence émotionnelle, l’esprit d’équipe, le leadership…
Elles désignent la capacité d’un individu à penser de manière critique, à résoudre des problèmes, à apprendre rapidement, mais aussi à s’adapter à des situations nouvelles ou imprévues. Les compétences cognitives comportent notamment l’esprit critique, la prise de décision, la planification, l’organisation, la résilience, la flexibilité…
Les soft skills suscitent de plus en plus l’intérêt des organisations. Et pour cause ! À l’ère de la robotisation, de l’automatisation, de l’intelligence artificielle ou de la réalité virtuelle, les compétences comportementales qui sont des qualités non-professionnelles, c’est ce qui différencie un humain d’un robot. De plus, les savoir-faire techniques deviennent de plus en plus rapidement obsolètes qu’auparavant à mesure que la technologie progresse.
D’après une étude publiée par Dell et l’Institut pour le futur, 85 % des emplois de 2030 n’existent pas encore. Du fait de ce contexte en mutation permanent, les soft skills ont un avantage certain, car plus stables et créateurs de valeur.
Ainsi, les embauches ne sont plus basées uniquement sur le CV et l’expérience professionnelle ne suffit plus à se démarquer. Les recruteurs sont désormais à la recherche de savoir-être.
Lors d’une phase de recrutement, les soft skills d’un candidat peuvent être analysés afin de savoir si son profil peut s’accorder avec l’équipe déjà en place. Aussi, les employeurs recherchent des candidats qui ont des compétences sociales et comportementales positives, car ils seront davantage susceptibles de s’intégrer dans la culture de l’entreprise et de performer dans leur travail.
Ce procédé permet une certaine cohérence et coordination entre les travailleurs, de mieux travailler en équipe, de communiquer de façon plus adaptée et de résoudre les conflits de manière plus efficace. Plus largement, cela favorise l’accroissement de la productivité et le bien-être et la satisfaction de chacun.
Enfin, les soft skills sont essentiels pour les employés qui souhaitent faire évoluer leur carrière. Les employeurs sont souvent plus disposés à promouvoir des collaborateurs qui ont des compétences comportementales solides.
Le Forum économique mondial a recensé les huit soft skills qui seront essentiels dans le monde du travail en 2030 :
• L’apprentissage continu
• Les capacités de réflexion et de raisonnement analytique
• La résilience et la flexibilité
• Le raisonnement et la conceptualisation
• La résolution de problèmes complexes
• Le leadership
• L’esprit critique
• La créativité et la prise d’initiative
Afin de rester compétitif, mais aussi pour répondre aux impératifs de demain, les organisations doivent miser sur le recrutement de nouvelles recrues dont les softs skills s’accordent avec celles de la firme. Ils leur incombent également de développer les savoir-être des collaborateurs déjà en poste.
Inclure les soft skills à une stratégie de développement nécessite pour l’entreprise d’évaluer ses besoins pour demain, pour identifier les aptitudes comportementales indispensables de ses salariés.
Comment évaluer les soft skills d’un candidat ? De nombreuses méthodes peuvent aider à déceler les facultés comportementales :
L’objectif n’est pas de changer la personnalité des collaborateurs. Ce n’est pas possible. Le but est de valoriser le potentiel de chacun selon ses facultés et de l’aider à donner le meilleur de lui-même. Les employeurs peuvent montrer l’exemple en développant eux-mêmes leur propre savoir-être. Cela encouragera les employés à emboîter le pas.
Il existe plusieurs façons de développer les soft skills en entreprise :
Les formations sont un moyen efficace pour développer ses aptitudes comportementales. Elles donnent l’occasion de pratiquer et de parfaire ses compétences interpersonnelles, sa pensée critique, sa gestion du stress et de ses émotions. Aussi, les ateliers et les conférences peuvent donner des clés pour mieux comprendre les autres et soi-même.
Les coachings permettent un accompagnement personnalisé de chaque collaborateur. Le salarié peut travailler main dans la main avec un coach spécialisé. Celui-ci le guidera pour atteindre ses objectifs professionnels.
Positive You propose un service de psycho-coaching dédié à cette thématique.
Les employeurs, pour aider leurs travailleurs à mieux comprendre leurs compétences comportementales et les domaines dans lesquels s’améliorer, peuvent mettre en place des outils de feedbacks (entretiens individuels, évaluations de performance, groupes de discussion, feedback continu…). Échanger ponctuellement avec un salarié sur ses succès, mais aussi ses freins, permet d’évaluer les évolutions et de mettre en œuvre les actions pour progresser.
Enfin, créer un environnement de travail agréable est essentiel, car une bonne atmosphère favorise la communication, la collaboration, la confiance et l’envie de faire de son mieux.
Cookie | Durée | Description |
---|---|---|
cookielawinfo-checbox-analytics | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Analytics". |
cookielawinfo-checbox-functional | 11 months | The cookie is set by GDPR cookie consent to record the user consent for the cookies in the category "Functional". |
cookielawinfo-checbox-others | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Other. |
cookielawinfo-checkbox-necessary | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookies is used to store the user consent for the cookies in the category "Necessary". |
cookielawinfo-checkbox-performance | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Performance". |
viewed_cookie_policy | 11 months | The cookie is set by the GDPR Cookie Consent plugin and is used to store whether or not user has consented to the use of cookies. It does not store any personal data. |