La crise sanitaire a bousculé nos conditions de travail. L’adaptation s’est faite dans l’urgence avec des conséquences sur notre vie professionnelle. La QVT est un enjeu majeur pour les entreprises. Elle permet de prévenir les risques psychosociaux, tout en conciliant bien-être et productivité.
Le concept de QVT (Qualité de vie au travail) trouve ses origines durant la crise économique de 1929, avec le sociologue et psychologue Elton Mayo. Ses analyses portaient sur le lien entre la satisfaction psychologique des travailleurs et leur productivité. Près d’un siècle plus tard, et même si la considération de l’humain est devenue essentielle, la question de la QVT se pose encore et nécessite d’être améliorée, d’autant plus avec la crise que nous vivons actuellement.
Le bien-être et la qualité de vie au travail ont forcément un impact sur la motivation et la productivité des salariés. Selon un sondage réalisé par l’IFOP (Institut Français d’Opinion Publique), la crise aurait pour 58 % des français changé la vision qu’ils avaient de leur travail. De plus, 81 % des employés considèrent le bien-être comme étant la priorité. Ce levier est donc un enjeu capital pour les entreprises.
Autre enjeu pour les entreprises en cette période : la prévention des risques psychosociaux (RPS). Les RPS, selon l’INRS, « correspondent à des situations de travail où sont présents combinés ou non : du stress, des violences internes commises au sein de l’entreprise, mais aussi des violences externes commises sur des salariés par des personnes externes à l’entreprise ». Ces risques peuvent être occasionnés par l’activité, l’organisation au sein de l’entreprise ou causés par les relations de travail. Mettre en place une démarche de QVT permet de réduire ces risques.
Chaque entreprise devra mettre en œuvre des actions différentes selon ses objectifs et ses lacunes. Mais avant de foncer tête baissée, il est essentielle de communiquer au sein de l’organisation. Cela peut se faire au travers d’un sondage afin de questionner le bien-être, la charge mentale, la motivation ou les difficultés rencontrés par les collaborateurs… Cette démarche participative permettra de souligner les défaillances, pour pouvoir agir en conséquence, et redéfinir les valeurs fortes de l’entreprise.
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