La peur de l’engagement est une phobie répandue. Fuir est un moyen pour la personne phobique de se protéger d’éventuelles déceptions pour ne pas souffrir mais aussi de préserver un besoin de liberté. Mais d’où vient cette peur ?
On parle de peur de l’engagement, lorsque dans un couple, dans une amitié, l’un des deux partenaires redoute de s’investir dans la relation. Les preuves d’amour qui s’y rattachent sont alors une véritable source d’angoisse. De multiples signes démontrent cette crainte. Le partenaire ne se projette pas dans l’avenir, dit que les choses vont trop vite, ne montre pas ses émotions, ne semble pas parler de vous à son entourage… Sur le plan émotionnel l’être aimé peut se montrer instable. Ces gestes et ses actes semblent démontrer son attachement, pourtant son comportement contradictoire se révèle changeant voire fuyant.
La peur de l’engagement est une phobie courante. Les raisons sont propres à chaque individu. Mais cette peur de l’engagement peut trouver ses origines dès l’enfance, mais aussi survenir à l’âge adulte. Un enfant qui fait face par exemple au divorce de ses parents, et vit mal la séparation, aura parfois du mal à croire à l’amour. Par conséquent, dans l’inconscient, l’amour est forcément voué à l’échec. Alors pourquoi s’engager pour ensuite souffrir ? À l’âge adulte, la peur de l’engagement peut faire suite à des ruptures douloureuses, mal vécues, qui ont ainsi instauré un pessimisme et un refus de se lancer dans une relation de couple. Le schéma est le même en amitié, certains ont du mal à accorder leur confiance et nouer des liens solides.
Le phobique de l’engagement préférera fuir ou ne pas essayer, plutôt que d’échouer. Il semblera plus facile de mettre un terme à une histoire, plutôt que de se donner les moyens de la construire. De plus, la peur de perdre le contrôle s’ajoute à cette phobie. Le phobique redoute la trahison ou l’abandon.
Comment vaincre cette peur panique ? Vous ne parviendrez pas inciter quelqu’un à s’engager, s’il n’en a pas le désir. Les questionnements incessants de votre part, risquent d’être perçu comme du harcèlement. Il faut avancer petit à petit, à deux, en tentant de trouver des compromis qui ne soit pas trop intrusifs, mais aussi satisfaisants pour vous. Le but n’est pas de vous frustrer non plus, mais de trouver un équilibre où les deux partenaires se sentent sereins. Vous avez toujours la possibilité d’entamer une thérapie de couple. Si au-delà de vos efforts, que du temps a passé, et que rien ne change, il sera alors temps de faire un point sur vos motivations, sur ce que cela vous apporte et sur vos aspirations pour l’avenir.
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